• Mon parcours

    La glaise est une terre, souple et une matière vivante.

    Guider ses mains pour y exprimer le fond de son cœur ;

    transcrire des attitudes ; des moments de complicité et de tendresse entre les  gens : le bonheur.

     

    Née le 25 décembre 1951 à Kortrijk (Courtai) en Belgique, Emmy Mattelaer épouse Michaël Bouchez et le suit dans ses expatriations. Ceci lui permettra d'exposer en Belgique, aux Pays-Bas et en France.

    Ma première sculpture, je l’ai faite à 14 ans, par hasard, lors d’un atelier de jeunes, un samedi pluvieux et froid. La terre venait de l’usine de tuiles. Mon ‘bonhomme ‘ a été cuit entre les tuiles et mesure 35x25x20cm. Il est toujours là !

    Puis pendant des années, je n’ai plus touché la terre.  En arrivant en France en 1985, j’ai travaillé dans plusieurs ateliers : travail de la terre, du plâtre et participation à plusieurs expositions collectives.

    Mon premier modèle vivant était une chèvre qui n’arrêtait pas de bouger et de brouter.

    En 2001, je pars au Pays Bas et travaille à l’académie libre de La Haye. Près de Rotterdam, je fais un stage chez un fondeur afin de connaître toutes les étapes, du façonnage du modèle en cire jusqu’à l’exemplaire en bronze. Le travail en cire directe m’a aussi ouvert d’autres portes. La résine est également un matériau intéressant résistant très bien à l’extérieur et nettement moins cher que le bronze mais moins noble.

    Retour en France en 2008, je travaille à l'atelier libre d'Orgeval.

    En 2012, Michael et moi décidons de partir comme volontaire de solidarité internationale à Rabat au Maroc. Je travaille d’abord dans l’association Terres des femmes. Cette association aide les femmes potières dans le Rif (au Maroc, la poterie est principalement fabriquée par des hommes). Très vite, je m’oriente vers des cours de modelage : dans une association de jeunes handicapés et à Caritas, dans les classes des enfants des migrants.  Nous revenons fin août 2013 dans les Yvelines.

    Début 2018, nous déménageons à Lille où nous habitons toujours. Je travaille dans un atelier libre à Genech.


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